La médecine anesthésique s’occupe de préparer les conditions optimales afin de réussir toute intervention chirurgicale. Elle est en mesure de garantir l’hypnose du patient, l’amnésie et l’analgésie.

Durant l’intervention, le chirurgien doit contrôler : la fréquence cardiaque, la fonction respiratoire, la température du patient et est en mesure de remplacer les liquides et les sels minéraux qui peuvent être perdus pendant l’opération.

L’anesthésie générale est-elle dangereuse ?

De nos jours, l’anesthésie est une procédure très sûre avec une probabilité de risque trop faible. Cette probabilité est réduite encore plus grâce à une bonne étude préopératoire. Lors de l’anesthésie, il faut toujours prendre des précautions mais jamais de crainte.

Le jeûne et l’anesthésie générale

L’anesthésie générale exige être à jeun (ne plus rien manger ni boire) au moins 6 heures avant l’opération. Si le patient mange ou boit avant l’opération, lors de son endormissement, le contenu gastrique de son estomac peut passer vers la bouche et les poumons causant une affection très grave appelée pneumopathie qui consiste en une destruction des cellules pulmonaires par les sucs gastriques très acides.

Analyses préopératoires

Par les analyses cliniques préopératoires, les médecins anesthésistes cernent l’état de santé du patient, et s’informent sur les médicaments qu’il prend ainsi que son historique anesthésique. Les tests à réaliser dépendent de l’intervention chirurgicale, les facteurs de risque et l’âge du patient.

Généralement, les analyses préopératoires concernent l’analyse du sang, un cardiogramme et parfois une radiographie.

A la fin de cette phase de la préparation à la chirurgie esthétique, le patient est informé sur le type de l’anesthésie, ses risques et ses avantages. Le patient doit lire, comprendre et signer par la suite un consentement formel.

Y a-t-il une plante médicinale pouvant interférer avec l’anesthésie ?

Les plantes médicinales peuvent avoir des propriétés pharmacologiques. En dépit d’être naturels, certains composants peuvent interagir avec les médicaments anesthésiants causant par conséquence des effets plus ou moins néfastes.

C’est pour cette raison que l’anesthésiste doit connaître si le patient consomme ou non ces plantes. Si oui, arrêter la prise de ces plantes médicinales est nécessaire.

Allergie et anesthésie

Lors d’une procédure anesthésique, s’utilisent au moins 5 types de médicaments. Le patient peut être allergique à l’un d’entre eux. Les complications liées à l’anesthésie sont rares, mais, une fois survenues, des mesures sont prises immédiatement pour résoudre le problème.

Comment se passe la procédure de l’anesthésie ?

La prémédication (la prise d’un comprimé une heure avant l’intervention) vise à calmer le patient en réduisant sa sensation d’anxiété et de peur qui peuvent avoir lieu avant l’opération.

Une fois dans la salle d’opérations, l’anesthésie proprement dite commence et le patient s’endort. Durant toute cette période, le médecin anesthésiste contrôle l’activité cardiaque et respiratoire du patient. Lorsque l’intervention est terminée l’anesthésiste arrête la perfusion de médicaments anesthésiants et le patient se réveille sans sensation de douleur.

Le patient peut se réveiller, sentir de douleur ou être conscient lors de déroulement de la chirurgie ?

Sa survenance est rare. C’est une complication de l’anesthésie qui s’appelle « l’éveil peropératoire ». Aujourd’hui, les établissements de santé disposent d’un matériel de pointe permettant aux anesthésistes de contrôler l’état du patient lors de l’anesthésie ainsi que les doses précises des produits anesthésiants à injecter afin de garder le patient inconscient jusqu’à la fin de l’opération.